Je me retire de X

Je me retire de X

31 janvier 2025, mon dernier jour sur X : 

Depuis quelque temps, j’ai pris le temps de réfléchir à l’utilisation que je fais des réseaux sociaux, et en particulier de X, anciennement connu sous le nom de Twitter. Cette plateforme a longtemps été un espace privilégié pour échanger des idées, débattre de sujets importants auxquels nous sommes confrontés en tant qu’élus, et rester informé de l’actualité en temps réel. Cependant, les récentes orientations stratégiques et valeurs affichées par Elon Musk, son propriétaire, me conduisent à prendre une décision qui est celle de me retirer définitivement de cette plateforme.

Depuis qu’Elon Musk a pris les rênes de X, j’ai constaté une évolution qui s’éloigne des principes auxquels je tiens. L’accent mis sur la monétisation à outrance, les choix controversés en matière de modération de contenu, et le laisser-faire face à la propagation de désinformations, qui ne cessent de s’accroitre autour de discours de haine me posent un véritable problème éthique. Ces problèmes prennent une dimension politique particulièrement inquiétante lorsque l’on observe la facilité avec laquelle les théories complotistes prospèrent dans cette course aux « fakes news ». X semble devenir un vecteur privilégié pour ces dérives.

La présence accrue de théories complotistes, de propos discriminatoires ou d’attaques personnelles contribue à créer un climat anxiogène et contre-productif. X donne parfois l’impression de favoriser les discours les plus polémiques, au détriment de la rigueur scientifique et des initiatives constructives.

En tant qu’utilisateur, j’estime qu’il est important d’être en accord avec mes valeurs. Continuer à utiliser X reviendrait à cautionner, même de manière passive, des pratiques et des politiques qui vont à l’encontre de ce en quoi je crois, c’est à dire la bienveillance, le respect des opinions et la transparence. La déresponsabilisation évidente des dirigeants de X face aux conséquences sociales, politiques et écologiques de la désinformation est incompatible avec mes convictions profondes.

Je ne quitte pas les réseaux sociaux pour autant. D’autres plateformes offrent des alternatives plus respectueuses des utilisateurs et plus en phase avec mes convictions. Je continuerai à partager et échanger sur des espaces où la diversité des opinions est encouragée tout en étant encadrée par des règles éthiques solides. 

Cette décision n’a pas été facile à prendre, mais je crois qu’elle est nécessaire pour rester fidèle à mes principes. Quitter X, c’est aussi une manière de rappeler que les utilisateurs ont le pouvoir d’influencer l’avenir des plateformes en choisissant où et comment ils investissent leur temps et leur énergie.

Soirée des vœux 2025

Soirée des vœux 2025

Lundi 20 janvier, j’ai eu l’honneur d’organiser une soirée conviviale pour présenter mes vœux de bonne année 2025 à tous ceux qui m’accompagnent dans mon engagement quotidien. Cet événement, qui s’est tenu à l’Espace de la Vallée à la Ménitré, a rassemblé des élus locaux, des représentants associatifs et de nombreux citoyens engagés.

La soirée s’est ouverte sur un discours de Nicolas Branger, mon remplaçant au Conseil départemental, suivi du discours d’Elodie Jeanneteau, ma binôme de Canton. Je suis personnellement revenus sur les grands défis et réussites de l’année écoulée, notamment les efforts que nous avons déployés en faveur de l’écologie et de l’inclusion sociale. J’ai également profité de ce moment pour partager ma vision pour 2025.

J’ai fait part de mon intention de concentrer mon action sur des enjeux essentiels pour revitaliser notre démocratie et renforcer l’efficacité de nos institutions. Ces objectifs reflètent ma volonté de répondre aux attentes des citoyens et de construire une gouvernance plus équilibrée, participative et territorialisée.

Je suis fermement convaincu que le Parlement doit jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir et d’espace de débat démocratique, à l’inverse de ce que nous avons pu vivre en décembre dernier. Je m’engage à œuvrer pour que ses moyens soient renforcés, qu’il s’agisse de temps consacré à l’examen des textes, ou encore d’un contrôle plus rigoureux de l’action gouvernementale. Le Parlement doit être le garant d’une démocratie vivante et d’un débat éclairé, à l’abri des dérives de la précipitation législative.

Je crois profondément en la nécessité de redonner leur juste place aux corps intermédiaires, qu’il s’agisse des syndicats, des associations ou encore des institutions représentatives des territoires. Ces acteurs jouent un rôle indispensable pour faire entendre les voix des citoyens et construire des compromis durables. Il faut recréer les conditions d’un dialogue social constructif et réhabiliter une démocratie sociale trop souvent marginalisée dans les processus décisionnels.

Je suis convaincu que l’avenir de notre pays passe par une décentralisation approfondie et ambitieuse. Les collectivités territoriales doivent disposer des moyens financiers, juridiques et humains nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences et répondre aux besoins de proximité. En 2025, je porterai des propositions concrètes pour que la décentralisation ne soit plus une promesse inaboutie, mais une réalité au service des citoyens et des territoires.

Ces ambitions reflètent ma vision d’une France plus démocratique, plus solidaire et plus proche des aspirations de ses habitants. 2025 doit être une année de transformations concrètes, et je suis déterminé à y contribuer pleinement.

J’ai eu l’occasion d’échanger directement avec les participants. Ces discussions m’ont permis de mieux comprendre les attentes et les préoccupations de chacun. Ensemble, nous avons montré que nous partageons une volonté commune de bâtir un avenir plus juste et solidaire.

Je repars de cet événement plein d’énergie et de motivation, convaincu que 2025 sera une année d’action et de progrès collectif.

Reportage Public Sénat : mon travail sur le dossier Michelin

Reportage Public Sénat : mon travail sur le dossier Michelin

En décembre dernier, j’ai eu l’opportunité d’être suivi par l’équipe de Public Sénat dans le cadre d’un reportage Sénateur en action lors de ma visite du site Michelin en Vendée. Ma visite est survenue à la suite de l’annonce de la fermeture du site en novembre 2024. Mon objectif était clair, me rendre sur place afin d’établir un lien avec les salariés qui vont devoir faire face à cette fermeture. Nombre d’entre eux ont fait carrière au sein du groupe Michelin, et cette décision n’est pas acceptable.

En tant que sénateur, il est de mon devoir de défendre les intérêts des salariés et des territoires touchés par de telles décisions. L’impact économique est indéniable, employé et entreprise locale seront touchés. Lors de cette visite, j’ai pu échanger directement avec les employés, écouter leurs inquiétudes et comprendre les conséquences concrètes de cette fermeture sur leur quotidien et celui de leurs familles.

Au-delà de la solidarité exprimée sur place, j’ai également tenu à rencontrer les représentants syndicaux et les élus locaux pour travailler à une réponse collective face à cette crise sociale et économique. Ensemble, nous avons évoqué des pistes pour accompagner les salariés dans leur reconversion professionnelle, envisager la revitalisation du site et exiger des engagements concrets de la direction du groupe Michelin.

Ce reportage de Public Sénat a permis de mettre en lumière les enjeux humains et territoriaux de cette fermeture, tout en rappelant l’importance d’un débat national sur les responsabilités des grandes entreprises et sur les moyens d’assurer une transition équitable dans les territoires. Mon combat pour le maintien de l’activité industrielle et pour un traitement digne des salariés se poursuivra à travers mon action au Sénat et auprès du gouvernement.

Solidarité avec Mayotte : le Maine-et-Loire s’engage

Solidarité avec Mayotte : le Maine-et-Loire s’engage

Face aux terribles dégâts causés par le cyclone qui a récemment frappé Mayotte, il est de notre devoir de répondre présent. En tant que sénateur du Maine-et-Loire, j’appelle solennellement le Conseil départemental à débloquer une aide financière exceptionnelle pour soutenir les Mahorais dans cette épreuve.

Mayotte traverse une crise humanitaire majeure. Des milliers de familles se retrouvent sans abri, des infrastructures essentielles sont détruites, et les besoins en aide d’urgence sont immenses. Cette situation exige une solidarité nationale forte et concrète.

Le Maine-et-Loire, riche de ses valeurs de fraternité et d’entraide, doit s’engager aux côtés de ce département d’outre-mer. D’autres collectivités locales se sont déjà mobilisées. Nous devons, nous aussi, apporter notre pierre à l’édifice. Une aide financière ciblée permettrait de répondre rapidement aux besoins essentiels : reconstruction des infrastructures, accès à l’eau potable, soutien aux familles sinistrées.

Au-delà de la réponse d’urgence, cet engagement serait un geste fort de solidarité républicaine. Mayotte est pleinement partie intégrante de notre nation. Les Mahorais doivent sentir qu’ils ne sont pas seuls face à cette catastrophe.

J’en appelle donc à la responsabilité et à l’engagement du Conseil départemental du Maine-et-Loire pour voter une aide exceptionnelle en faveur de Mayotte. Ensemble, montrons que la solidarité entre territoires n’est pas qu’un mot, mais une réalité concrète.

Actualisation :

Le 27 janvier 2025, a été voté l’attribution d’une aide exceptionnelle de 10 000€ à destination de Mayotte, marqué par les ravages causés par le cyclone Chido qui a frappé l’île.

Agir pour une tarification progressive

Agir pour une tarification progressive

En tant que sénateur du Maine-et-Loire, je suis convaincu que l’instauration d’une tarification progressive des cantines scolaires est une mesure essentielle pour garantir à chaque enfant un accès équitable à une alimentation saine et de qualité.

Aujourd’hui, le coût des repas dans les cantines reste un frein pour de nombreuses familles aux revenus modestes. Trop d’enfants renoncent à déjeuner à la cantine faute de moyens, creusant encore davantage les inégalités sociales. Ce constat est inacceptable. L’école doit rester un lieu d’égalité des chances, y compris dans l’accès à la restauration scolaire.

La tarification progressive permettrait d’adapter le prix des repas en fonction des ressources de chaque famille, comme nous l’avons souligné lors de la session du Conseil départemental du 12 décembre 2024. Ceux qui ont le plus de moyens contribueraient davantage, tandis que les foyers les plus modestes bénéficieraient de tarifs allégés, voire symboliques. Ce système, déjà expérimenté dans plusieurs communes françaises, a montré son efficacité pour favoriser la mixité sociale et garantir une alimentation équilibrée à tous les enfants.

Mais cette réforme ne doit pas se limiter à une mesure sociale. Elle doit également s’inscrire dans une démarche écologique. Les cantines doivent devenir des leviers de transition alimentaire. En favorisant les circuits courts, les produits bio et locaux, nous soutenons nos agriculteurs du Maine-et-Loire et réduisons notre empreinte carbone.
La qualité des repas servis dans nos établissements scolaires est aussi un enjeu majeur de santé publique. Nous devons lutter contre la précarité alimentaire en proposant des menus diversifiés, équilibrés et respectueux de l’environnement.

Je plaide donc pour un engagement fort des collectivités du Maine-et-Loire afin de généraliser cette tarification solidaire et écologique. Il est temps d’investir dans l’avenir de nos enfants en leur garantissant un accès universel à une alimentation saine et durable.

Pourquoi j’ai quitté l’hémicycle du Sénat

Pourquoi j’ai quitté l’hémicycle du Sénat

Le 2 décembre 2024, j’ai pris la décision de quitter l’hémicycle du Sénat. Ce geste n’était pas anodin. Il était avant tout un signal fort pour dénoncer une méthode de travail que je considère irrespectueuse du rôle du Parlement.

Alors que nous débattions du projet de loi de finances pour 2025, le gouvernement, avec le soutien du rapporteur général du budget, a demandé une seconde délibération sur plusieurs votes déjà adoptés. Cette procédure, bien qu’autorisée par le règlement, a été utilisée pour revenir sur des décisions importantes que nous avions longuement débattues et validées. 

J’ai eu le sentiment que l’on nous demandait, au dernier moment, de renier nos propres votes.

Face à ce que je considère comme un coup de force antidémocratique, j’ai choisi de quitter la séance. Ce départ était un acte de protestation contre cette manière de gouverner, qui méprise le travail des parlementaires et les échanges démocratiques.

Je reste fermement convaincu que le dialogue et le respect des institutions sont essentiels pour construire des politiques publiques justes et efficaces. Ce type de manœuvre ne fait que renforcer la méfiance des citoyens envers nos institutions.