Favorisons l’installation de jeunes agriculteurs bio !

Favorisons l’installation de jeunes agriculteurs bio !

Article, le 03 octobre 2024

Alors que 50 % des agriculteurs seront à la retraite dans 10 ans et qu’il est urgent d’accompagner de jeunes repreneurs, la SAFER dont la mission principale est de favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, vient de retoquer le projet d’installation d’une ferme biologique portée par 4 jeunes à Denée, au profit de l’agrandissement de fermes alentours.

L’orientation prise par cette instance en matière de politique agricole se place ainsi en contradiction directe avec les orientations pourtant claires du Schéma Directeur Régional des Exploitations Agricoles. Cette position est injuste pour les jeunes agriculteurs qui peinent à s’installer.

Par ailleurs, cette décision laisse aussi à penser que c’est le projet d’agriculture biologique qui dérange, alors qu’une agriculture plus respectueuse de notre environnement est essentielle pour les projets alimentaires territoriaux, pour le respect par les collectivités des impératifs de la loi EGALIM (obligation d’avoir un pourcentage de nourriture biologique dans les cantines), et s’inscrit également dans un objectif plus large de santé environnementale.

Au nom du groupe d’élus l’Anjou en Action, nous affirmons notre opposition à cette décision de la SAFER qui symbolise un déni des enjeux de notre politique publique agricole.

Création de Confluences 49

Création de Confluences 49

Article, juin 2024

Depuis quelques mois maintenant, nous sommes à l’œuvre pour créer un nouveau réseau d’élus de Maine-et-Loire.
Confluences 49 a vocation à regrouper des élu-es locaux de Maine-et-Loire qui partagent les mêmes valeurs de solidarité et d’humanisme, soucieux des fractures territoriales qui nourrissent la montée des votes de repli, et conscients de l’importance des enjeux environnementaux. Nous sommes des citoyens impliqué-es dans la vie publique, développant de nouvelles formes de démocratie participative, soucieux tant de l’avenir des territoires ruraux que des fractures urbaines, cherchant à peser sur les décisions qui impactent notre territoire.
L’objectif est de participer à la réflexion et à la production d’idées, à la création et l’animation d’un réseau d’élu-es, à la conduite d’actions, de conférences, de publications, de formations, et de manifestations.
Confluences 49 est composé d’un Conseil d’administration ouvert composé de membre de chaque EPCI représentant le territoire. Le Conseil d’administration s’est réuni est a nommé un nouveau bureau, représentatif de notre territoire et qui comprend des maires, adjoints, conseiller régional, parlementaire et conseiller municipal d’opposition :

En rejoignant Confluences 49, les élus bénéficient de retour d’expérience d’autres élus rencontrant les mêmes situations. Les membres participent à l’élaboration de réflexions concernant notre territoire et nos politiques publiques. Il est aussi possible de participer à des séminaires et formations pour s’améliorer et se tenir à jour sur les sujets qui sont importants dans notre vie d’élu.e.

Prison | Loire-Authion

Prison | Loire-Authion

La prison

Article, septembre 2024 

Nous sommes face à un projet d’aménagement du territoire très ambitieux : avec la Prison, nous avons un investissement de 235M€ et, au-delà de l’investissement direct, il y a un enjeu d’intégration de l’équipement dans son bassin.

Cet investissement est indispensable afin d’œuvrer pour la dignité humaine et effacer les conditions honteuses de la maison d’arrêt d’Angers. Je suis favorable à ce projet si et seulement si l’ensemble des acteurs s’engage en faveur de son intégration : voirie et espaces de covoiturage (Département), déplacements en commun et voies cyclables (Angers Loire Métropole), de meilleurs dessertes ferroviaires (Région), réfection de la gendarmerie de Brain et augmentation des effectifs (Etat) …

Statut de l’élu

Statut de l’élu

Proposition de loi

Article, mars 2024

Le 7 mars 2023, le Sénat a adopté une proposition de loi visant à créer un statut pour les élus locaux. Ce texte, bien qu’imparfait, marque une avancée importante dans la reconnaissance de l’engagement des élus à travers plusieurs mesures clés. Il propose notamment :

1. Régime indemnitaire des élus locaux : Amélioration du régime pour mieux reconnaître leur travail, avec des propositions d’augmentation des indemnités pour les maires des petites communes, tout en demandant à l’État de prendre en charge ces augmentations.

2. Conditions d’exercice du mandat : Sécurisation de la sortie de mandat, remboursement des frais de transport pour se rendre à des événements municipaux, et facilitation du recours à la visioconférence pour certaines réunions.

3. Conciliation entre mandat et vie personnelle : Prolongation des congés électifs et possibilité de congés partiels pour les élus qui en font la demande, création d’un système de conventions pour les entreprises permettant aux employés élus de disposer de plus de flexibilité.

4. Formation des élus : Une extension des droits à la formation est envisagée, mais le groupe écologiste regrette le manque d’ambition du texte à ce sujet. Des propositions ont été faites pour rendre certaines formations obligatoires, comme celles sur la gestion des conflits d’intérêts ou les enjeux environnementaux.

5. Protection fonctionnelle et transparence : Mise en place d’une protection automatique pour tous les élus locaux, qu’ils soient dans la majorité ou l’opposition, en cas de menaces ou de violences. Des propositions pour améliorer la transparence des dépenses et indemnités des élus ont également été avancées.

Enfin, malgré certaines avancées, mon groupe a exprimé son regret face à des insuffisances, notamment concernant les élus non-salariés et ceux résidant à l’étranger, ainsi que sur les dispositifs de formation.

Nous exprimons la volonté de continuer à défendre un statut des élus plus inclusif, solidaire et transparent pour renforcer la démocratie locale.