Lutte contre la criminalité financière et organisée : lancement des travaux de la commission d’enquête

Lutte contre la criminalité financière et organisée : lancement des travaux de la commission d’enquête

Le 29 janvier 2025, la commission d’enquête sur la lutte contre la délinquance financière, la criminalité organisée et le contournement des sanctions internationales, initiée par le groupe Union Centriste, a officiellement lancé ses travaux. En tant que vice-président de cette commission, j’aurai à cœur de contribuer activement à l’évaluation des dispositifs actuels et à la formulation de recommandations pour renforcer notre arsenal juridique et opérationnel face à ces menaces grandissantes.

Une prise de conscience récente, un défi majeur

La criminalité organisée est un phénomène dont nous mesurons encore mal l’ampleur en France. Au-delà des trafics traditionnels, tels que les stupéfiants ou la contrefaçon, l’essor des cryptomonnaies et des circuits financiers parallèles a profondément modifié les méthodes de blanchiment et de financement des activités criminelles. L’économie souterraine générée par ces réseaux a un impact considérable sur notre société, influençant des pans entiers de l’économie légale et représentant un risque pour notre sécurité nationale.

Blanchiment et financement du crime : des enjeux cruciaux

L’un des principaux axes de travail de la commission sera l’analyse des mécanismes de blanchiment et du financement de la criminalité organisée. Plusieurs questions essentielles guideront nos travaux :

  • Quels sont les outils actuellement disponibles pour lutter contre ces phénomènes ?
  • Leur efficacité est-elle suffisante face à l’évolution des méthodes criminelles ?
  • Comment améliorer la coopération entre la France et ses partenaires européens et internationaux ?

Un calendrier ambitieux pour des conclusions concrètes

La commission d’enquête débutera ses auditions dès le 6 février 2025, avec pour objectif de formuler des propositions d’ici le 18 juin 2025. Dans le prolongement des travaux récents du Sénat, nous veillerons à ce que nos conclusions permettent de renforcer l’action des pouvoirs publics face aux nouvelles formes de criminalité financière.

Lutter contre la criminalité financière, c’est défendre l’État de droit et préserver notre souveraineté. Cette mission est essentielle pour garantir un cadre économique sécurisé et transparent. Je m’engage à apporter toute mon expertise et mon engagement pour que cette commission débouche sur des solutions efficaces et applicables.

Colloque police municipale et responsabilité du maire

Colloque police municipale et responsabilité du maire

Organiser un colloque portant sur la police municipale et la responsabilité du maire est une entreprise passionnante et stratégique, qui nécessite une planification minutieuse et une compréhension approfondie des enjeux actuels. En tant que co-porteur de ce projet, mon objectif est de réunir des experts, des élus locaux, des fonctionnaires territoriaux et des professionnels de la sécurité afin d’apporter un éclairage pertinent sur les compétences des maires en matière de police administrative et de sécurité.

Dès le départ, j’ai voulu structurer cet événement autour de thématiques concrètes, qui répondent aux préoccupations des acteurs de terrain. La réforme des compétences des polices municipales, l’articulation entre les forces de l’ordre nationales et locales, ainsi que les obligations légales des maires en matière de prévention et d’intervention sont autant de sujets fondamentaux que nous aborderons.

L’une des premières étapes a consisté à identifier les intervenants clés. J’ai sollicité des universitaires spécialisés en la matière, des sociologues, des directeurs de recherches, ainsi que des représentants des collectivités locales. L’objectif est de favoriser une approche pluridisciplinaire et d’offrir une vision complète des réalités administratives et opérationnelles liées à la sécurité municipale.

J’attends de ce colloque qu’il soit un moment d’échanges fructueux et de partage d’expériences. La sécurité est un enjeu fondamental pour nos concitoyens, et les maires jouent un rôle crucial dans son application quotidienne. En mettant en lumière les bonnes pratiques et les difficultés rencontrées sur le terrain, j’espère que cet événement contribuera à améliorer la coopération entre tous les acteurs concernés et à renforcer les outils à disposition des élus locaux.

Ce projet, bien que complexe, est porteur de sens. Son organisation est avant tout un engagement envers la sécurité publique et la responsabilité des élus face aux attentes croissantes de leurs administrés.

Un amendement rejeté, mais une question essentielle : améliorer la gestion des crises à Mayotte

Un amendement rejeté, mais une question essentielle : améliorer la gestion des crises à Mayotte

Lors des débats récents, j’ai proposé un amendement visant à demander un rapport sur la gestion des crises à Mayotte. Bien que cet amendement ait été rejeté, il soulève une question cruciale : comment améliorer la réactivité et l’efficacité des secours face aux catastrophes naturelles dans ce territoire ultramarin ?

Une coordination à renforcer

L’une des premières problématiques identifiées concerne la coordination entre l’État, la préfecture et les collectivités locales. Une meilleure articulation des compétences est nécessaire pour éviter des lenteurs administratives et assurer une intervention efficace dès les premières heures d’une crise. C’est pourquoi j’ai suggéré la création d’une structure locale dédiée à la gestion des crises, directement reliée à la cellule interministérielle de crise de Paris.

L’anticipation, un levier indispensable

Le cyclone qui a frappé Mayotte a mis en lumière une faiblesse structurelle dans l’anticipation des secours. Un des constats les plus alarmants est le délai d’intervention des secours, arrivés 48 heures après la catastrophe. Il est impératif d’étudier la mise en place d’une réserve préventive de biens essentiels (eau, nourriture, matériel médical) pour garantir une distribution immédiate en cas de besoin.

Des effectifs insuffisants sur place

La crise a également révélé la dépendance excessive aux renforts métropolitains. Le renforcement des effectifs locaux, pompiers et forces de l’ordre, est crucial pour assurer une présence rapide sur le terrain. De plus, la mise en place d’une brigade spécialisée dans la gestion des catastrophes naturelles à Mayotte pourrait être une solution efficace pour adapter la réponse aux spécificités locales.

Un engagement des sapeurs-pompiers à clarifier

Un autre point fondamental concerne l’engagement des sapeurs-pompiers professionnels (SPP) dans les missions de renfort. Actuellement, leur mobilisation dépend de chaque Service d’Incendie et de Secours (SIS), entraînant des disparités importantes dans la comptabilisation du temps de travail. Certains doivent même poser des congés pour partir en mission ! Il est impératif d’harmoniser les règles au niveau national pour garantir un cadre juste et efficace.

Un rejet qui ne clôt pas le débat

Si mon amendement a été rejeté, la question reste plus pertinente que jamais. La gestion des crises ne peut se satisfaire de demi-mesures ou d’improvisations. Il est essentiel que l’État prenne ses responsabilités et engage une réflexion approfondie sur ces enjeux.

Soirée des vœux 2025

Soirée des vœux 2025

Lundi 20 janvier, j’ai eu l’honneur d’organiser une soirée conviviale pour présenter mes vœux de bonne année 2025 à tous ceux qui m’accompagnent dans mon engagement quotidien. Cet événement, qui s’est tenu à l’Espace de la Vallée à la Ménitré, a rassemblé des élus locaux, des représentants associatifs et de nombreux citoyens engagés.

La soirée s’est ouverte sur un discours de Nicolas Branger, mon remplaçant au Conseil départemental, suivi du discours d’Elodie Jeanneteau, ma binôme de Canton. Je suis personnellement revenus sur les grands défis et réussites de l’année écoulée, notamment les efforts que nous avons déployés en faveur de l’écologie et de l’inclusion sociale. J’ai également profité de ce moment pour partager ma vision pour 2025.

J’ai fait part de mon intention de concentrer mon action sur des enjeux essentiels pour revitaliser notre démocratie et renforcer l’efficacité de nos institutions. Ces objectifs reflètent ma volonté de répondre aux attentes des citoyens et de construire une gouvernance plus équilibrée, participative et territorialisée.

Je suis fermement convaincu que le Parlement doit jouer pleinement son rôle de contre-pouvoir et d’espace de débat démocratique, à l’inverse de ce que nous avons pu vivre en décembre dernier. Je m’engage à œuvrer pour que ses moyens soient renforcés, qu’il s’agisse de temps consacré à l’examen des textes, ou encore d’un contrôle plus rigoureux de l’action gouvernementale. Le Parlement doit être le garant d’une démocratie vivante et d’un débat éclairé, à l’abri des dérives de la précipitation législative.

Je crois profondément en la nécessité de redonner leur juste place aux corps intermédiaires, qu’il s’agisse des syndicats, des associations ou encore des institutions représentatives des territoires. Ces acteurs jouent un rôle indispensable pour faire entendre les voix des citoyens et construire des compromis durables. Il faut recréer les conditions d’un dialogue social constructif et réhabiliter une démocratie sociale trop souvent marginalisée dans les processus décisionnels.

Je suis convaincu que l’avenir de notre pays passe par une décentralisation approfondie et ambitieuse. Les collectivités territoriales doivent disposer des moyens financiers, juridiques et humains nécessaires pour exercer pleinement leurs compétences et répondre aux besoins de proximité. En 2025, je porterai des propositions concrètes pour que la décentralisation ne soit plus une promesse inaboutie, mais une réalité au service des citoyens et des territoires.

Ces ambitions reflètent ma vision d’une France plus démocratique, plus solidaire et plus proche des aspirations de ses habitants. 2025 doit être une année de transformations concrètes, et je suis déterminé à y contribuer pleinement.

J’ai eu l’occasion d’échanger directement avec les participants. Ces discussions m’ont permis de mieux comprendre les attentes et les préoccupations de chacun. Ensemble, nous avons montré que nous partageons une volonté commune de bâtir un avenir plus juste et solidaire.

Je repars de cet événement plein d’énergie et de motivation, convaincu que 2025 sera une année d’action et de progrès collectif.

Reportage Public Sénat : mon travail sur le dossier Michelin

Reportage Public Sénat : mon travail sur le dossier Michelin

En décembre dernier, j’ai eu l’opportunité d’être suivi par l’équipe de Public Sénat dans le cadre d’un reportage Sénateur en action lors de ma visite du site Michelin en Vendée. Ma visite est survenue à la suite de l’annonce de la fermeture du site en novembre 2024. Mon objectif était clair, me rendre sur place afin d’établir un lien avec les salariés qui vont devoir faire face à cette fermeture. Nombre d’entre eux ont fait carrière au sein du groupe Michelin, et cette décision n’est pas acceptable.

En tant que sénateur, il est de mon devoir de défendre les intérêts des salariés et des territoires touchés par de telles décisions. L’impact économique est indéniable, employé et entreprise locale seront touchés. Lors de cette visite, j’ai pu échanger directement avec les employés, écouter leurs inquiétudes et comprendre les conséquences concrètes de cette fermeture sur leur quotidien et celui de leurs familles.

Au-delà de la solidarité exprimée sur place, j’ai également tenu à rencontrer les représentants syndicaux et les élus locaux pour travailler à une réponse collective face à cette crise sociale et économique. Ensemble, nous avons évoqué des pistes pour accompagner les salariés dans leur reconversion professionnelle, envisager la revitalisation du site et exiger des engagements concrets de la direction du groupe Michelin.

Ce reportage de Public Sénat a permis de mettre en lumière les enjeux humains et territoriaux de cette fermeture, tout en rappelant l’importance d’un débat national sur les responsabilités des grandes entreprises et sur les moyens d’assurer une transition équitable dans les territoires. Mon combat pour le maintien de l’activité industrielle et pour un traitement digne des salariés se poursuivra à travers mon action au Sénat et auprès du gouvernement.

Solidarité avec Mayotte : le Maine-et-Loire s’engage

Solidarité avec Mayotte : le Maine-et-Loire s’engage

Face aux terribles dégâts causés par le cyclone qui a récemment frappé Mayotte, il est de notre devoir de répondre présent. En tant que sénateur du Maine-et-Loire, j’appelle solennellement le Conseil départemental à débloquer une aide financière exceptionnelle pour soutenir les Mahorais dans cette épreuve.

Mayotte traverse une crise humanitaire majeure. Des milliers de familles se retrouvent sans abri, des infrastructures essentielles sont détruites, et les besoins en aide d’urgence sont immenses. Cette situation exige une solidarité nationale forte et concrète.

Le Maine-et-Loire, riche de ses valeurs de fraternité et d’entraide, doit s’engager aux côtés de ce département d’outre-mer. D’autres collectivités locales se sont déjà mobilisées. Nous devons, nous aussi, apporter notre pierre à l’édifice. Une aide financière ciblée permettrait de répondre rapidement aux besoins essentiels : reconstruction des infrastructures, accès à l’eau potable, soutien aux familles sinistrées.

Au-delà de la réponse d’urgence, cet engagement serait un geste fort de solidarité républicaine. Mayotte est pleinement partie intégrante de notre nation. Les Mahorais doivent sentir qu’ils ne sont pas seuls face à cette catastrophe.

J’en appelle donc à la responsabilité et à l’engagement du Conseil départemental du Maine-et-Loire pour voter une aide exceptionnelle en faveur de Mayotte. Ensemble, montrons que la solidarité entre territoires n’est pas qu’un mot, mais une réalité concrète.

Actualisation :

Le 27 janvier 2025, a été voté l’attribution d’une aide exceptionnelle de 10 000€ à destination de Mayotte, marqué par les ravages causés par le cyclone Chido qui a frappé l’île.