Création de Confluences 49

Création de Confluences 49

Confluences 49

Depuis quelques mois maintenant, nous sommes à l’œuvre pour créer un nouveau réseau d’élus de Maine-et-Loire.
Confluences 49 a vocation à regrouper des élu-es locaux de Maine-et-Loire qui partagent les mêmes valeurs de solidarité et d’humanisme, soucieux des fractures territoriales qui nourrissent la montée des votes de repli, et conscients de l’importance des enjeux environnementaux. Nous sommes des citoyens impliqué-es dans la vie publique, développant de nouvelles formes de démocratie participative, soucieux tant de l’avenir des territoires ruraux que des fractures urbaines, cherchant à peser sur les décisions qui impactent notre territoire.
L’objectif est de participer à la réflexion et à la production d’idées, à la création et l’animation d’un réseau d’élu-es, à la conduite d’actions, de conférences, de publications, de formations, et de manifestations.
Confluences 49 est composé d’un Conseil d’administration ouvert composé de membre de chaque EPCI représentant le territoire. Le Conseil d’administration s’est réuni est a nommé un nouveau bureau, représentatif de notre territoire et qui comprend des maires, adjoints, conseiller régional, parlementaire et conseiller municipal d’opposition :

En rejoignant Confluences 49, les élus bénéficient de retour d’expérience d’autres élus rencontrant les mêmes situations. Les membres participent à l’élaboration de réflexions concernant notre territoire et nos politiques publiques. Il est aussi possible de participer à des séminaires et formations pour s’améliorer et se tenir à jour sur les sujets qui sont importants dans notre vie d’élu.e.

Intervention au Sénat sur les départements

Intervention au Sénat sur les départements

Article, mai 2024

Depuis les décentralisations, la forme d’intervention de l’État social a éclaté : Départements, CAF, ARS, Tribunaux, Éducation Nationale, quelques fois EPCI, … L’État social est protéiforme et non coordonné. Les acteurs sont chacun dans leur couloir. Pour que ça marche, il faut un seul chef des politiques sociales, c’est-à-dire affirmer clairement le chef de filât des Départements, y compris sur les services de l’État.

Déverrouillons ensemble notre République

Déverrouillons ensemble notre République

Tribune, Nouvel Obs, juillet 2024

Le Nouvel Obs a publié une tribune que j’ai initiée avec mon collègue Ronan DANTEC.

C’est à partir du fond que doit se constituer un espace de stabilité pour le pays.

Le résultat des urnes est clair. Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête grâce aussi au mécanisme du front républicain. C’est donc de cette double légitimité que doit procéder la future majorité.

Pour construire des compromis, nous avons besoin de rééquilibrer l’organisation des pouvoirs. C’est dans cette perspective que se sont retrouvés l’ensemble des signataires, de Dominique VOYNET aux anciens ministres Barbara POMPILI et Stéphane TRAVERT. Signée par une cinquantaine de parlementaires et élus écologistes, socialistes, de Place publique, Divers gauche et macronistes, de nombreux élus locaux se sont également engagés, et notamment en Maine-et-Loire les maires Jérémy GIRAULT, Paul HEULIN, Lamine NAHAM et Jean-Charles PRONO.

Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ)

Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ)

Le gouvernement démissionnaire aggrave la situation de la protection des mineurs

Communiqué de presse, août 2024

Le Covid a aggravé la situation déjà dramatique de la protection des mineurs : l’éclatement des familles, les angoisses provoquées par les confinements et l’absence des cadres sociaux habituels ont fait exploser le nombre d’enfants pris en charge. D’un côté, les Départements ne parviennent plus à faire face pour sécuriser tous les enfants en danger. De l’autre côté, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), qui assure la prise en charge pénale des mineurs auteurs de crimes et délits, voit son budget sabré par Bercy en plein cœur de l’été.

Cette situation de la PJJ est catastrophique. Les organisations syndicales appelant unanimement à faire grève ce jour rejoignent mes préoccupations de parlementaire à la Commission des finances. En effet, l’absence totale de maîtrise du budget de l’Etat par la Macronie a conduit à des dérapages excessifs fin 2023. Ceux-ci requéraient un budget rectificatif dès le mois de février 2024. Or, le Président et le Gouvernement ont refusé cette option, laissant dériver la situation. Par un décret du 10 février 2024, Bruno LE MAIRE a procédé sans le moindre contrôle parlementaire à de premières coupes budgétaires à hauteur de 10 milliards d’euros sur les 25 milliards nécessaires. De nouveau sans contrôle de l’action budgétaire du Gouvernement, et alors même que le Président procédait à une dissolution, Bercy a enjoint chaque ministère début juillet à de nouvelles coupes sans aucune discussion sur la globalité du Budget. 

Ainsi, la PJJ, qui en février n’était concernée que par des impacts sur son budget de fonctionnement, voit aujourd’hui sa masse salariale attaquée et ses effectifs contractuels non renouvelés. Que vont devenir ces enfants délinquants dorénavant moins encadrés ? 

La nomination d’un gouvernement afin d’avoir des interlocuteurs devient urgente. Afin d’y voir plus clair budgétairement, j’ai adressé ce jour une question écrite à Bercy.

Il est clairement paradoxal d’entendre d’un côté Gabriel ATTAL, Gérald DARMANIN, Edouard PHILIPPE, etc… dire urbi et orbi que la justice des mineurs est une priorité et de voir « en même temps » ces coupes budgétaires hallucinantes et la baisse des encadrants des mineurs sanctionnés par la justice. Manifestement, ces actes politiques illustrent que le gouvernement démissionnaire ne se contente pas de gérer les affaires courantes mais continue de rendre des arbitrages dans le flou le plus total et sans aucun contrôle démocratique. Afficher la juste priorité des mineurs doit se traduire dans les faits.